L'année 2024 vient de se terminer. Une page se tourne, un livre se ferme. Sur le plan personnel ça a encore été une année compliquée tout en l'étant un peu moins qu'en 2023 malgré tout. Les décisions ont été prises, il n'y aura plus de machine arrière. Je ne suis pas parfaite et je n'essaie surtout pas de le faire croire. Je ne cherche pas à tout maîtriser, et en public je me montre telle que je suis, avec mes bons et mes mauvais côtés. Je ne fais pas partie de ceux qui se mettent dans un coin, qui observent ce qui se passe autour d'eux et qui ne font jamais de faux pas en société, non. Ceux-là sont faux et manquent d'authenticité, ce sont pour moi, des petites personnes souvent très intelligentes qui essaient de se faire passer pour des gens irréprochables, ceux-là même qui amplifient vos défauts du fait.
Je ne suis pas parfaite, non. Je ne suis pas une Barbie comme on me l'a mis dans la gueule au cours de l'année de 2024, non. J'ai plein de défauts autant physique que psychologique. J'ai un bon coeur mais j'ai du caractère. J'ai mon jardin secret. Il n'appartient qu'à moi. Il ne fait pas pour autant de moi quelqu'un de mauvais. J'ai mon côté sombre. Je gère ma vie comme je peux, du mieux que je peux avec ses avantages et ses inconvénients, tout en essayant d'avancer à ma façon, avec mes mécanismes de défense. J'ai mené mille combats dans ma vie et j'en mène encore aujourd'hui. Ceux qui me jugent n'y auraient pas survécu. J'ai appris à ne jamais rien demander à personne. Par expérience je sais que cela n'amène rien de bon et l'année 2024 me l'a encore prouvée. Quand j'ai exprimé des ressentis on m'a dit que c'étaient des critiques à l'inverse les critiques des autres étaient fatalement des ressentis... Ce que j'ai appris au cours de ces quelques années c'est que quelqu'un qui se cache derrière une pseudo bienveillance pour justifier ses dires ou ses actes ne l'est pas. La maladresse a aussi bon dos pour justifier les mauvaises paroles ou les actes qui font mal, c'est une façon de se dédouaner, ne pas assumer et se donner bonne conscience. J'ai aussi appris que quelqu'un qui dit vous aimer et qui vous cache par honte, ne vous aime pas. Quand on aime on assume, on se bat, on défend, on soutient. J'ai appris à me méfier de ceux qui disent et même se vantent de ne jamais mentir. Moi je mens, pour préserver ma vie privée, il y a des choses que je dis, des choses que je ne dis pas, et puis des choses que je disais avant mais que je ne dirai plus. Je donne beaucoup mais quand je me rends compte qu'il n'y a pas de retour, j'arrête de donner et peut-être même que je reprends à ma façon. En général c'est pour faire mal parce que j'estime qu'on s'est foutu de moi et que j'ai trop souffert, mais je préviens avant, si on ne m'écoute pas c'est qu'on cherche les conséquences. Quelqu'un qui dit vous aimer ne doit pas vous juger, ni vous harceler pour vous rabaisser à longueur de journée au prétexte que vous faites quelque chose qui ne lui plaît pas. Au mieux, il reste à vos côtés, discutent avec vous, etc... Au pire il coupe le contact avec vous et continu son chemin. Il ne devrait pas y avoir de chantage, ni d'insultes. Je reconnais avoir eu l'insulte facile en guise de défense. C'est une mauvaise excuse. C'est la défense du faible. J'ai même été faible pas plus tard que le premier janvier encore mais... Résolution est faite de ne plus m'y rabaisser, je préfère couper. Quelqu'un qui vous aime, avec qui vous avez partagé des moments, ne devrait jamais vous insulter, jamais. Il n'y a pas de bonne raison à ça. Je regrette d'avoir utilisé les insultes en guise de réponse à ma colère. Je regrette d'avoir été faible à ce point. Le soutien, la bienveillance, ne sont pas une forme de chantage affectif ni de harcèlement. Tout ça pour vous dire que je ne suis pas parfaite, que je n'essaie pas de le faire croire. On m'accepte ou on ne m'accepte pas. Je suis bourrée de défauts, je les connais. Sur mon blog vous pouvez lire que régulièrement je me remets en question quand les gens en valent la peine. Je suis comme je suis, c'est à prendre ou à laisser, mais les leçons de morale n'ont pas d'impacts sur moi c'est même le contraire. J'exècre les donneurs de leçons qui, par expérience, ne les suivent pas eux-mêmes. J'essaie de devenir une meilleure personne, peu importe mes secrets, je ne suis pas une mauvaise personne, je suis juste une femme avec ses blessures, son passé, ses souffrances mais qui essaie d'avancer comme elle le peut.
La photo. Voilà ce qui me fait avancer depuis quelques années. J'étais pleine de projets. Et puis les circonstances ont fait que je les ai mis de côté durant quelques temps. C'est comme si on m'avait coupé les ailes. J'ai eu le moral plombé, comme si mes chevilles portaient deux boulets de plomb qui les retenaient au sol. Ensuite la dépression, les coups durs, les coups bas... Pas mal de mauvaises personnes dans ce milieu. La jalousie... J'ai toujours eu des idées, des projets... J'avais cru trouver un allié, un partenaire, mais c'était une énorme illusion. Je me suis retrouvée dans une forme d'immobilisme. Mais je n'ai jamais cessé de photographier. Jamais. Je me suis améliorée. J'y ai jeté toute mon énergie. J'ai vendu beaucoup de photos. J'ai avancé différemment. J'expose deux fois dans l'année, ça me suffit pour le moment. Ça me demande du temps et c'est un énorme investissement financier. Mais ce qui m'éclate vraiment ce sont les shootings avec mes modèles. Je m'épanouie. J'ai vu mon évolution et je la vois encore. Depuis juillet, il y a eu une espèce de libération, enfin un début. Je trouve que ça se ressent sur mes photos. Pendant longtemps j'étais cloisonnée par la peur du jugement des autres. Je me suis longtemps sentie incapable... Certains ont même dit que ce n'était pas moi qui faisais les photos ! (Je crois qu'à peu près tout et n'importe quoi aura finalement été dit sur moi dans ce milieu...) Ça m'a blessée n'empêche, encore. Aujourd'hui, janvier 2025, pour la première fois depuis que je fais de la photographie je me sens légitime. Je sais que je suis une bonne photographe tout en sachant que je dois encore progresser et m'améliorer. Je commence à m'en foutre de ce que pense certains. J'ai créé des liens avec certaines modèles. Des liens plus ou moins forts. Certaines ne sont plus de simples modèles. Au premier janvier je me suis désentravée encore un peu plus, je veux avancer comme je le veux quoi qu'il m'en coûte avec celles qui me suivront. Quand certaines te souhaitent la bonne année au premier janvier, tu sais que tu comptes, et moi je marche avec ces petits signes, ces petites choses qui ne sont rien mais qui font toute la différence.
J'aime donner, je le répète, j'ai un grand coeur, mais qaund je me rends compte que c'est à sens unique, j'arrête de donner et parfois je reprends ce que j'ai donné, à ma façon. J'ai été affaiblie pour des raisons personnelles, en dépression deux semaines sur quatre depuis bien longtemps. Mais, il me semble qu'il est temps de se foutre des jugements, d'autant que je ne tue personne ni ne vole ! Non je ne suis pas parfaite, non je ne cherche absolument pas à vous le faire croire, seul mon travail photographique et artistique est à juger. J'ai des mauvais côtés je le répète et du caractère. Mais je n'oblige personne à me suivre ni à s'intéresser à ce que je fais ou ce que je suis. Si ça a pu me toucher un temps, aujourd'hui, en 2025, la seule chose qui m'intéresse, c'est d'avancer dans mes projets photographiques avec ceux qui sont prêts à me suivre et à me soutenir dans cette évolution.
C'était ma confession du premier janvier 2025... Je vous souhaite une belle et heureuse année 2025. Je vous remercie tous pour vos encouragments, vos likes, vos suivis, vos retours, vos achats qui sont tous importants.
La photo a été réalisée avec Julie et est une métaphore de la femme objet... Ça en dit long si on réfléchit un peu à tout ce que je viens d'écrire. A très vite pour de nouvelles aventures photographiques...
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